Photo : ©Emilio Morenatti
Sillons encore. Traces et creux. Cicatrice qui ne serait pas nécessairement plaies mais parures du temps passé.
Une nuit, tête dans les mains, occupé à compter ses rides. Pas-même se demander pourquoi mais le faire, partir avec précautions de la périphérie, converger avec le temps vers les deux grands ouverts. Prendre le temps du chemin de mémoire, dans le silence espéré. Attendre un peu avant de recouvrer la vue, de sortir la tête de l’ombre des paumes et de la nuit qui y languie emplie de souvenirs. Attendre avant d’offrir la jeunesse du regard au miroir de la peau tannée.
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