Se laisser déplacer. Un fois dernière. Encore.
Première ligne comme en, première ligne, et premier mot. Lui passé on est déjà dans la musique « foule de formes très vivantes », happé, partout vibrante à chaque coin de ligne. Et ça va vite, le rythme est là — et c’est dans le cambouis d’Emaz naturellement, le rythme — et vite on avance, le désir de. Mais arrêtes-toi, le faut, prendre le temps de sourire aux idées, aux passages, aux contre-chants qui filent vite. Non. Non, pas de petites musiques du quotidien, pas l’amertume d’une première gorgée mais bien littérature qui attrape qui traîne, pousse, la vie comme le reste quand est est omniprésente telle qu’alors. Traîne et pousse jusqu’aux italiques des lettres, plongées plus loin encore, doux amer, mais jamais plus loin que la littérature ne le nécessite. Pudeur littéraire ; cette caresse à vague de frissons longuement prolongés sur peau. Une goutte pour un déluge. Le legato des sérif pour la densité des poèmes. Blocs déposés avec soins, évidence de les y trouver, qu’ils participent du bougé(e).
Je l’ai relu en marchant, d’un patient à l’autre, puisqu’y revenir — « nos enthousiasme ont la peau dure ». D’ailleurs, peut-on vraiment arrêter un déplacement ?Bien plus chez Arnaud.
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