Eau
sang
traces au sol
Ce que laissé, oublié autant que perdu, dès l’instant où détaché de soi
En miroir du corps plaqué par son poids, empreintes de plantes, voutes, quasi-anatomique sinon que cette surface qui les porte les transperce, sable, vélin sous l’encre, buée pour paume
Souffle comme pas
En taches, dégoulinures et trainées, imprimées depuis que tombées là, bitume ou étoffe, échappées au corps, juste viscosité parfaite, couleur, odeur même et goût, âpre et salé, entailles et plaies
Ouvertes
Sur lesquelles se retourner, y revenir, le temps qu’elles sèchent, bues-évaporées
Les oublier
S’y accroupir, guetter l’écarlate passer carmin et se ternir lentement jusqu’au deuil
Qu’elles disparaissent
Plante d’eau sur le sable, paume d’absence sous buée
Encore
Humeurs, essences au sol, souvenirs secs, tenaces, indélébiles
Cicatrices
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