3 févr. 2009

Imaginer (reprise)

Assise, il fallut bien qu’enfin à défaut de fin se lève et reprenne le pas. Sans autre raison que le défaut dans lequel le tremblement s’installait. Pas même l’idée que les l’un après l’autre au sol puissent aller contre le tremblement, alors que tant de possibles ; comme celui, simplissime, que l’ébranlement pas à pas couvre en volume les salves régulières du dedans. Et nombres autres possibles encore, s’échouant un à un en pas même non plus.
Se lever donc, passage de l’assis au debout qui mord dans les cuisses avant de brûler aux genoux. N’y fait plus attention. Pourtant loin derrière il y eut cette première fois au genoux (lequel était-ce ?). Ou la première fois que ce fut perçu comme un signe de cet alors attendu, tremblement, qui poussa à l’assis il y a peu, avant d’échouer à son tour. Impossible franc début de l’indicible immatériel qui doit bien guetter malgré tout. Pourquoi non ? Comme nombre de ceux qui tremble le savent. Le sentent. Sont guettés. Attendus au coin de l’ultime tremblement.
Et reprise du lent l’un après l’autre, frottement du talon plus que martellement, avance ; distingue-t-on un peu de l’extérieur les saccades du dedans encore dont le genoux se rie ?

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