Assise, encore assise. Ou debout. Qu’importe comment : ne pas bouger. Pas plus loin. Ni en arrière, ni en avant. Veiller au balancement, seul compte l’ici. Nul autre point où rester. Monde encore flou bien entendu, mais un rien de netteté en son creux. Et si ce n’en est que l’impression de, la garder pour l’éclaircissement qu’elle est malgré tout. Sans que plus de lumière, non, éclaircissement comme possible distinction d’un rien issus du tout mal visible bien qu’assurément vu — l’aveuglement ne saurait être cet indicible insuffisamment discerné. Tout juste sourdement un cris sourd juste à côté. Y laisser l’oreille, mais pas un regard, l’envie du regard. Ne pas le risque de perdre le point de l’instant, son dégradé en corolle vers l’impalpable autour.
3 commentaires:
Introspection en posture assise ?
Oui… mais étrange comme l’impression qu’introspection n’est finalement jamais totalement assise.
C'est vrai, peut-être peut-elle y aider, les muscles sont plus détendus...
Enfin, l'introspection, c'est une disposition de l'esprit, certains l'ont, d'autres part, c'est la vie.
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