Image, devant, que rien ne nie et rien n’affirme, reflet où le souffle ne fait pas buée et la main ne se glace pas ; image suivie dans laquelle l’hier se perd au loin, bien que reconnu ce lent frisson que l’année tourne, dépose — sur lequel on ne se retourne pas —, et que demain déjà comme singe. Miroir qu’occupe aussi, au centre, cette image sue de soi où seul le dos se montre ; que l’on voit mais qui ignore le regard quand elle devrait le refléter et avance sans qu’on parvienne à être elle ; aveugle immuable que le pas ne rattrape et dont l’abandon ne sait pas se laisser distancer. Chemin enfin au bas, sur lequel les traces innombrables ne clament pas moins l’inconnu, où nulle empreinte ne s’avoue être sienne, accueil où le pied repose en attendant le lit suivant. Avance sans que su qui, finalement, autre, ou autre de l’autre, guide.
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